[RP] Fin de Lignée [RP] 4ù ®e\/Õ|®

La deuxième porte.

Le temps viendra...
...où ton âme même succombera...

La deuxième lune palissait dans le lointain. Autour d' elle le sol était jonché de cadavres. Elle devait faire face au plus féroce de ses adversaires. Mais il était blessé. Elle aussi.
Les warrags n' avaient jamais perdu de bataille lorsqu' ils attaquaient en meute. Et pourtant elle les avait défaits un à un, à la vitesse de la foudre. Et ses frères étaient tombés si vite sous ses coups. Il ne lui restait plus, comme ultime recours que, de charger à son tour. Elle para sa première attaque, mais ne pu contenir toutes ses griffes. Le Warrag lui déchira le flanc. Mais elle pu lui planter une dague dans la gorge. Il n' allait pas en mourir, mais elle n' avait plus que son épée désormais. il chargea une deuxième fois. Elle lui enfonca la lame dans la gueule. Ses crocs ne purent atteindre tête, il s' écroula sur elle. Dans un dernier effort elle tira sa lame vers le haut. Et le corps se relacha. Dans un flots d' excréments et de sang. L' odeur de la mort, était autour d' elle.

Tu viens de passer l' épreuve...
...Le voile de la peur sera ta seconde...

Elle se retrouvait face à une montagne désormais, dans un monde gris et froid. Et cette voix qui s' adressait encore à son esprit. Cette voix ancienne, et profonde.

Trouve la porte...
Et tu siégeras à mes cotés...

Elle avançait encore, confondant la falaise avec une mer. Elle distinguait dans ce brouillard une tache noire, si sombre. Dans l' absolu floue qui l' envirronait, elle désirait entrer dans cette tâche et communiquer avec.



Le brouillard s 'épaississait maintenant autour d' elle. Elle sentait une puissance d' une autre temps l' environner. Ses pas se firent plus lourds tendit qu' elle tentait de s' approcher encore de la Faille.

Vois, entends, l' utltime épreuve.
Bois ce savoir que je t' offre.

Et elle vit, elle vit la souffrance, la haine, la peur, des milliers de visages, déchirés par les flammes, transis de haine. Et plein de désespoir. C' étaient l' âme des derniers rebelles. Elle reconnut leur roi. Sage et froid dans l' ancien temps. Il était las et perdus. Dans l' âpre monde des Gardiens.
Elle savait désormais. Elle avait vu la souffrance de ses ennemis, elle avait senti la force de son bras quand elle fendait les os. Et désormais elle désirait de nouveau ressentir cette émotion. Elle voulait asséner aux esclaves de la traitresse la main de mort. Libérés ces infâmes de leur ignorance. Elle savait désormais qu' elle en aurait la force. Elle était entré dans la sombre lignée des anciens. Et rien, rien ne pourrait plus jamais l' enrôler.

Ton souffle qui était vie deviendra froid...
...Ta force et ta noblesse tébrucherons sur l' effroi...

Elle s' était retrouvé au milieu de la clairière du dernier combat. Elle avait exterminé les warrags. Les derniers guerriers de l' ancien temps. Elle serait la seule à connaître l' art guerrier des chiens de l' enfer. Elle devait maintenant s' en servir à ses propres fins, et à celle du maître de l' ombre.

Le départ de Zandru.

« Acurrhir todo, nada perdonad »
Rappelle toi tout, ne pardonne rien.



« Acurrhir todo, nada perdonad »

L' inscription venait de disparaître dans un souffle. Et avec elle la légende d' un temps lointain.

...

La journée avait commencée pareille à toutes, dans l' ombre des jours qui se succèdent aux jours. Et les troupes fraîches qui peuplaient l' empire étaient prêtes comme toujours à de nouvelles conquêtes. Et Zandru fut las, comme à chaque réveil, de voir ces vaisseaux impeccables, soignés par des techniciens astucieux, ces batîments du ciel, arrimés par milliers, brillants d' insolence et qui allaient sans doute encore, coincés dans leur hangars, rêver de gloire et de massacres, de pillages et de destruction.

Mais aujourd'hui devait être différent. L' aube devait avoir le goût de la nuit, de la nuit qui s' arrête, quand le soleil se lève. Car les nuits avaient sans cesse été suivies des jours, et les jours des nuits. Et le repos de l' heure, guettant de lassitude, il faisait trop chaud pour Zandru. Il rêvait depuis si longtemps de sa planète natale, aux origines du monde, dans le froid séculaire des monts Banshees, là bas, au confin des astres, dans ce monde gris. Dans ses neufs enfers.
Et pourtant, voilà des centaines d' années qu' il était resté là, tout près de ce soleil jaune, qui donnait au sang cette couleur bleuâtre, qui appelait le jour et les plantes, et donnait à la mort le goût sinistre de la fin. Il était si loin de son passé, des premiers jours de la découverte, cloitré comme le serait un Hön dans une prison de pierre.

Le jour s' était levé sans peine, mais Zandru avait convoqué ses hommes, ses amis, ses frères à l' écouter « une dernière fois ». Ceux qui étaient là depuis presque le début, ceux qui étaient partis avant lui, et ceux qui partiraient sans doute un jour où l' autres, qui vinrent après. Tous ils les avaient conviés pour un « dernier festin » où les ripailles et les vinasses couleraient à flots. Et ils étaient tous venus. Comme ils l' avaient toujours fait, cette grande famille qu' étaient la GeNeX, ceux qui l' avaient quitté, de près ou de loin, et ceux qui étaient restés, malgré le temps et les guerres.

Bonjour à vous, Domn et Domna, je vous épargnerai le langage ancien, que peu d' entre nous parlent encore. Vous avez répondu présent à ce dernier festin, sans trop savoir pourquoi celui-ci serait, plutôt qu' un autre, « le dernier ».
Mes amis, mes frères, les seigneurs batîssent des empires tandis qu' ils en détruisent d' autres, et le temps efface leurs noms aussi bien que pu le faire les plus terribles forces de leurs alliances. Mais qu' importe, je tiens à ce que vous profitiez des dernières heures sous la tutelle de Zandru, comme des précédentes de fêtes, faisons ripailles mes braves, buvons et mangeons jusqu' à n' en plus pouvoir. Vous découvrirez les plus exquis mets concoctés par mes disciples, les meilleurs vins, conservés depuis les temps anciens. Et nous festoyerons jusqu' à la nuit.

L' effervescence était vive, comme à chaque fois lors de l' annonce d' un festin en GeNeX, ces empereurs avaient gardé leur âme d' enfant, et ne cherchaient jamais à le cacher. L' on vit paraître sur les lèvres de Zandru, malgré l' ombre de sa capuche, un fébrilement soudain, presqu' un sourire...

Ord nivö'r hëp'ar, xihil neveb sukh'r
Dans l' ombre insouciante, les fleurs flétrissent avec grâce

La journée passa sans incidents, et sans plus de détails, sur le discours quelque peu troublant du ténébreux regard de Zandru. Hormis quelques questions, que posèrent Tata, Gay1er, CT, et Michou. Ces derniers pourtant ne firent rien paraître de ce qu' ils apprirent, et continuèrent de festoyer avec le gaité habituel, surtout Ganja, dont l' armure en cuir faisait frémir Ctoumoica, et Hankey avait du mal a caché la direction de ses regards... Mais il en a toujours été ainsi de cette alliance d' empereurs loufoques.
Et l' on vit tant de choses durant le festin, qu' il serait difficile de les toutes décrire, comme lorsque Torus, dont les fumées d' herbes furent édifiantes pour sa stature, lorsqu' il se dressa sur son siège, et bredouilla à grand peine, « moi jé encor tro fumé » avant de s' écroulé dans un fracas monstre, sur l' assiete de l' amiral Tibbs, qui voltigea sur la tête de ce grincheux de l' Arnakeur.
Qui se mit à crier à Yan Salop qu' il ne lui achèterait plus son deutérium, lequel répliqua à Ahr Kahn, que la GeNe5 ne devait plus accepter les seigneurs sans ambitions.
Ce à quoi Tata répondit qu' il fallait en parler au Dinosaur, lequel était justement en train de réprimander avec l' aide de Kub, le jeune Morendhel, qui n' arrêtait pas de donner des mets au chien de Bruce, laquelle qui même avec l' aide de MG, n' arrivait plus à gérer le conflit, qui était survenu entre Deneiir et JK, qui avait succédé l' altercation entre Tibbs et Static, quand l' assiette avait volé.

Oui, décidément les festivités étaient mouvementées, et ne faisaient pourtant que commencer, il y avait quand même quelques sièges où des discussions calmes avaient été engagées, notamment, KF Cok, Bagass et Dark Shogun, qui parlaient du dernier film de la super co-production Sd6, et dont le titre était « massacre de la sainte inquisition par les rebelles de l'ordre ».
Un film que Coolkin avait trouvé trop violent, aussi avait il préféré discutez avec KrS sur l' avenir des pommes de terre, sur la planètes de Dindon, lequel avait répliqué, qu' à cause des satellites solaires de son voisin Tompous, ses serres ne produisaient plus assez.
Mais ce dernier était trop occupé avec DW de causé des dégâts généré par Netzorg en neuvième galaxie sur la planète de Babymac. Mais le jeune baby avait trop bu et colla une claque à Octopus, qui malgré son naturel calme, lui jeta une cuillère fendue dans la deuxième narine, sous le regard ahuri de Argan et Hank, qui se demandait, si oui ou non ils avaient bien choisis leur alliés!
Enfin, Naq, avec l' aide de Ganja, porta Torus, jusqu' à la salle des invalides, ou Arh Kahn avait rejoint Deneiir, après avoir reçu un coup de Tête par Tibbs, qui ne supportait plus les remarques alambiqués de ses anciens frères GeNe5.

Quand le repas fut terminé, avant que tous les convives ne fussent complétement saoûls, Zandru se leva, et s' adressant à tous.

Mes chers amis, il est temps pour moi de rejoindre l' ombre, par une porte plus petite sans doute, mais m' importe peu la gloire, j' ai bien assez vécu pour avoir tant d' ambition.
Je garde avec moi, ces délicieux souvenirs des heureux festins de cette grande alliance que nous fondâmes et qui nous fondit dessus, comme un astre trop chaud, nous scellant les uns aux autres par un lien inaltérable.
Les empires demeureront, sans doute, mais ce qui fait que mon temps fut si long en cet univers, vient de vous, ce plaisir à combattre à vos côtés comme à festoyer. Merci à tous.

F'hrrit bxor borôn neskis ha'xh beher noobissva engne'hm sohur.
La lâme forgée retrouve son origine, et la marque, et son nom disparaissent.

S' ensuivit un long silence, qui n' eut pas le temps de s' interrompre...
Zandru venait de partir en silence, dans sa sonde millénaire, les regards de ses amis l' avaient suivi une dernière fois. Dans l' ascension pesante sous le calme environnant, ils avaient vu la sonde briller dans le lointain, se refléter sur le palais du monde.
Et puis... Elle explosa. Les flammes de la mort imprimé dans tous ces yeux dirigés vers le ciel.

Ainsi disparaît Zandru, fit une voix sombre et sinistre. mort, dans la clarté des astres.